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 Aux partenaires et amis du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal

Excellentes nouvelles!

Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM) unissent leur force à celle des leaders importants de la communauté environnementale afin que le projet de la ceinture verte du Grand Montréal se réalise d’ici cinq ans. Le prestige, l’expertise et les ressources de ces acteurs seront essentiels pour mener ce projet à terme. Le PPÉAM fournit l’énergie et le soutien de plus de 100 partenaires à l’échelle locale, incluant 17 partenaires municipaux, recrutés depuis 2003, pour soutenir cette nouvelle initiative. (Voir http://www.ceintureverte.org/ )

Une ceinture verte pour Montréal… SVP!

L’automne dernier, le PPEAM mobilisait les citoyens afin d’exiger la création d’une ceinture verte lors des consultations publiques sur le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Le public a répondu de façon incroyable en assistant massivement à ces consultations : le cri du cœur en faveur de la protection des espaces verts et bleus était manifestement indéniable.

 Approuvé le 8 décembre 2011, le PMAD promeut la création d’une ceinture verte ou « trame verte et bleue » et s’engage non seulement à la protection des milieux naturels sur 17 % du territoire métropolitain d’ici 2020, mais aussi à ce que les politiques de restauration atteignent 30 % du couvert forestier régional, et ce, en conformité avec les objectifs fixés par la Convention de Nagoya. Les déclarations officielles des mois de février et juin respectivement en font foi : l’instauration d’une réserve écologique assurera la préservation des 3 grandes îles de la Rivière-des-Mille-Îles, des îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre; une piste cyclable, incluant un sentier pédestre, reliera Oka au Mont-Saint-Hilaire, un volet majeur de la trame verte et bleue métropolitaine.

Malheureusement, cela continue comme si de rien n’était…

Malgré l’instauration du PMAD, le développement des terrains vierges se poursuit à un rythme alarmant. Des citoyens de Saint-Bruno, Carignan, Otterburn Park, Longueuil et ceux de l’ouest de l’Ile de Montréal et de Laval luttent pour préserver leurs forêts et leurs milieux humides – des éléments écologiques essentiels à la création de la ceinture verte.

 Cependant, un nouvel espoir...

Le PPÉAM applaudit la nomination de M. Daniel Breton à titre de ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs ainsi que la nomination de M. Scott McKay en tant qu’adjoint parlementaire pour les dossiers de la faune et des parcs. Le PPÉAM ne peut que s’en réjouir étant convaincu que la prise de mesures immédiates permettra de protéger, préserver et rétablir l’héritage naturel du Québec méridional, zone négligée depuis des décennies.

Des nouveaux partenaires

En mai dernier, la Ville de Montréal - incluant son agglomération - est devenue le 100e partenaire du PPÉAM. Les autres nouveaux partenaires sont : Marcher la région, Triangle vert Québec, Greening Marianopolis, le Regroupement des citoyens pour la sauvegarde de la Forêt des Hirondelles, le Comité Vert l’Avenir et le Centre d'interprétation du milieu écologique (CIME) du Haut-Richelieu. Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal les accueillent tous chaleureusement au sein du partenariat.

 

Comité du PPÉAM

Tommy Montpetit et David Fletcher (porte-parole), Sylvia Oljemark, Glenn Garner, Philippe Blais et Maxime Tremblay 

Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal 

 

Montréal, novembre 2012

 

Montréal, le 29 septembre 2012

Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal (PPÉAM)

Plus de cent organismes se sont regroupés en partenariat pour créer le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. Le but de cette démarche collective est de sauvegarder un minimum de 17 % du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme du Sud-Ouest du Québec. Ce patrimoine naturel est menacé de disparition alors qu’il recèle la plus grande biodiversité au Québec. Le projet de parc vise ce vaste domaine écologique dont la superficie s’étend des Basses-Laurentides jusqu'à la frontière américaine et du Suroît à Sorel. Ce projet d’envergure compte établir une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec - une ceinture verte de forêts, de milieux humides, de terres agricoles, de plaines inondables et d'îles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional.

 

LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DANIEL BRETON

 

FÉLICITATIONS ! 

 

Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM), représentant plus de 100 organisations, dont 17 partenaires municipaux, se dédient à la création d’une ceinture verte pour le Grand Montréal et le Sud-Ouest du Québec. Le PPÉAM tient à vous féliciter pour votre nomination à titre de ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs ainsi que la nomination de M. Scott McKay en tant qu’adjoint parlementaire pour les dossiers de la faune et des parcs.

Le PPÉAM applaudit les gestes courageux que le gouvernement de la première ministre, Pauline Marois, a posés dès les premiers jours de son mandat notamment : l’arrêt de l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 et l’annulation du plan de relance de la mine Jeffrey d’Asbestos.

Le nouveau gouvernement du Québec vient de redonner à l’environnement ses lettres de noblesse. Le PPÉAM ne peut que s’en réjouir étant convaincu que la prise de mesures immédiate permettra de protéger, préserver et rétablir l’héritage naturel du Québec méridional, zone négligée depuis des décennies. Le PPÉAM est très confiant que les engagements de la plate-forme électorale du Parti Québécois en 2008 seront mis de l’avant :   

La protection de nos espaces verts

 

Le Parti Québécois réitère son objectif à l’effet de protéger 12 %* du territoire naturel du Québec, notamment dans la zone méridionale du Québec. Cette zone, d’une très grande biodiversité, s’étend des contreforts des Laurentides jusqu’aux frontières américaines et de Sorel à l’Outaouais. Bien que représentant un formidable défi, sa sauvegarde est d’autant plus importante que cette zone est habitée par une population très dense. À l’heure actuelle, seulement 4 % de cette zone est protégée. La protection de cette zone assurera pour les générations présente et future l’accès à des espaces naturels extrêmement riches en faune et en flore et permettra aussi de relier ces zones protégées au riche corridor appalachien. (*17 % est le  nouvel objectif de Nagoya)

       http://pq.org/actualite/communiques/des_actions_concretes_pour_l_environnement

La première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, à l’occasion de la présentation du nouveau Conseil des ministres, a mandaté M. Breton « de tracer le chemin d’un pays que nous voulons vert et bleu ». Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM) félicitent chaleureusement Madame Marois pour ses engagements en matière d’environnement et pour le choix judicieux des membres de son Cabinet.

 Cordialement

 Tommy Montpetit  

David Fletcher        

Porte-parole du PPÉAM


 

Communiqué de presse                                                                         

pour diffusion immédiate 
 
 
Montréal, le 14 mai 2012
 
LA VILLE DE MONTRÉAL DEVIENT LE CENTIÈME PARTENAIRE DU PPÉAM
 
Bonne nouvelle: Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal accueillent chaleureusement son centième partenaire, la Ville de Montréal, qui joint les rangs du PPÉAM afin de promouvoir la création d’une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec, comme celles réalisées par de nombreux grands centres urbains de l’Amérique du Nord. L’appui de la Métropole, qui se situe au cœur même du projet de la ceinture verte, est impératif pour la réalisation de cette dernière.
 
Le vote : Le lundi 14 mai, le Conseil municipal vote sur la résolution appuyant la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal : « une vaste zone de conservation devant s’étendre de Sorel à la région du Suroît et de Mirabel à la frontière américaine, et se présentant comme une mosaïque de forêts, de plaines inondables, de milieux humides, de terres agricoles et d’îles, reliés entre eux par les corridors naturels et les cours d’eau qui sillonnent le Québec méridional ». Le jeudi 17 mai, le Conseil de l’agglomération votera sur cette proposition.
 
LE PPÉAM applaudit la Ville de Montréal pour son rôle de chef de file en vue de l’implantation du premier plan d’aménagement de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) : Le Plan Métropolitain d’Aménagement et de Développement (PMAD). Le PMAD, adopté le 8 décembre 2011, représente la plus grande avancée jamais atteinte pour la conservation de la biodiversité dans notre région. Ce dernier garantit la création d’une « ceinture verte » ou d’une « trame verte et bleue » ainsi que la protection des milieux naturels sur 17 % de son territoire et la restauration de 30 % du couvert forestier régional, en conformité avec les objectifs fixés par la Convention de Nagoya.
 
Une participation sans précédent : La participation aux séances de consultation du PMAD a dépassé toutes les attentes et a généré un véritable cri du cœur, témoignant de la volonté de protéger les derniers espaces verts et bleus de la CMM. Cet appel a été entendu et a permis l’intégration d’une ceinture verte au sein de la métropole et du Sud-Ouest du Québec dans le PMAD : Le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. L’appui de la Ville de Montréal, en tant que partenaire du PPÉAM, sera bénéfique pour faire avancer la réalisation du projet de conservation de la biodiversité, qui est non seulement important, mais essentiel.
-30-

 

*Mise à jour : Le conseil municipal de Montréal, 14 mai 2012. Dépôt (suite) - Le Parc écologique de l'archipel de Montréal presenté par M. Alain Desouza.


Communiqué de presse                                                                         

pour diffusion immédiate 

Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM)

 

Les Partenaires encouragent la Communauté métropolitaine de Montréal à adopter un Plan métropolitain d'aménagement et de développement ambitieux pour les milieux naturels

 

Montréal, le 1er décembre 2011 - Au terme du processus de consultations publiques qui a su inspirer une participation record, le PPÉAM, formé de plus de 90 organisations, demande à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’adopter un Plan ambitieux à l’égard des milieux naturels et des espaces verts et bleus en général. Plusieurs partenaires, entres autres, ont plaidé pour la protection des derniers espaces verts et bleus de la CMM, en exigeant la création d’une ceinture verte et d’un réseau vert de forêts, de milieux humides, de terres agricoles, de plaines inondables et d’iles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional – le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. La CMM est à quelques jours de se doter d’un Plan qui pourrait véritablement donner le coup d’envoi à des mesures permettant la préservation d’une vaste zone de conservation pour la région métropolitaine de Montréal, comme c’est déjà le cas pour d’autres grandes métropoles mondiales.

 Les Partenaires plaident en faveur de la zone agricole et pour la restauration des écosystèmes détériorés. Le PPÉAM encourage aussi vivement la CMM à être encore plus ambitieuse, soit de bonifier le PMAD en faveur d’un moratoire sur le dézonage agricole pour au moins les 20 prochaines années. En plus des mesures de conservation et de reboisement, le PMAD se doit d’inclure des plans de restauration des milieux humides et cours d’eau dégradés en plus des terrains contaminés afin d’assurer la restauration d’au moins 15 % de l’écosystème en conformité avec les nouveaux objectifs de Nagoya. Le réaménagement des nombreux terrains contaminés (brownfields) de la région offrent un fort potentiel économique, social et environnemental, afin de réduire la pression sur les milieux naturels et agricoles.

  « Il est de plus en plus établi que les milieux naturels procurent à la collectivité une gamme de bienfaits économiques et sociaux fournis par la création, la préservation et l’intendance du capital naturel », a déclaré M. Karel Mayrand , directeur général de Fondation David Suzuki pour le Québec, « La Fondation David Suzuki a évalué, à l’aide d’experts, la valeur des biens et services écologiques fournis par les milieux naturels des régions de Toronto et de Vancouver, qui a été établie à $3,487 et $3,880 par hectare par année, respectivement. Ces valeurs, qui peuvent être transposées aux milieux naturels de la région métropolitaine de Montréal, ne représentent qu’une fraction de la valeur totale des biens et services écologiques que les écosystèmes naturels apportent à la collectivité métropolitaine de Montréal ».

 M. Guy Garand, directeur général du Conseil régional de l'environnement de Laval, a pour sa part constaté, « que le développement immobilier et routier en dehors des zones urbaines est réalisé au détriment des milieux naturels et des territoires agricoles. Dans les quatre dernières décennies, la CMM a subi une perte et une altération accélérées de ses milieux naturels. Cela a pour effet de nuire à notre santé, de diminuer notre capital naturel et d’entraîner une perte économique des services rendus par les milieux naturels.» M. Garand a souligné, « que les trois grandes Îles de la rivière des Mille-Îles et la rivière des Mille-Îles sont des écosystèmes uniques de la région métropolitaine de Montréal, elles doivent être incluses dans le PMAD ».

 « Plusieurs villes à travers le monde se sont déjà dotées de ceintures vertes, notamment Londres, Berlin, Amsterdam, Portland en Oregon, Vancouver. Montréal a la possibilité et la responsabilité de le faire aussi. Cette ceinture doit être accompagnée d’une trame verte constituée de corridors verts pénétrant les zones densément urbanisées, permettant ainsi une meilleure circulation de la biodiversité et offrant à la population urbaine un accès de proximité à la nature », a pour sa part affirmé Mme Coralie Deny, directrice générale du Conseil régional de l'environnement de Montréal.

 Dans le même sens, M. Patrick Asch, directeur d’Héritage Laurentien, a déclaré, « Il faut que la CMM prenne les mesures nécessaires pour protéger et naturaliser les derniers espaces verts urbains. » M. Asch a ajouté « Les résidents réclament de plus en plus un accès à des milieux à caractère naturel. Perdre par exemple un site facile à naturaliser tel le terrain Meadowbrook serait, pour des communautés ayant souffert de problématiques d’urbanisation majeures, une injustice environnementale incroyable. Nos communautés urbaines méritent de pouvoir bénéficier des mêmes types d’accès à la nature que tout autre résident de la CMM ».

 M. David Fletcher, vice-président de la Coalition Verte, a poursuivi, « Comme Mme Helen Fotopulos, présidente de la commission de l’aménagement, l’a dit dans le rapport de consultation du PMAD,  Au chapitre de la fiscalité municipale, nous constatons que le cadre actuel n’est pas adapté à une gestion durable de l’urbanisation. Nous sommes d’accord avec le fait qu’un développement métropolitain durable requiert un nouveau modèle de fiscalité municipale qui permettrait de préserver notre capital naturel ».

 En conclusion, pour sa part, M. Tommy Montpetit, porte-parole du PPÉAM, déclare, « Il faut une protection forte pour notre patrimoine naturel; quelque chose que nous pourrons léguer aux générations futures. Le temps est venu pour la CMM d'adopter un PMAD ambitieux pour la sauvegarde des derniers espaces naturels de toute la région métropolitaine — urbain et périurbain ».

 

-30-


LETTRE OUVERTE AU MINISTRE LAURENT LESSARD
 
Une ceinture verte pour Montréal... svp!
 
L'avis gouvernemental transmis par monsieur Laurent Lessard — ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire — sur le projet de Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) est très encourageant.  Cependant, les ajustements demandés par le gouvernement sont encore loin des objectifs du PPEAM.
 
Audiences publiques à Québec. Le 6 septembre dernier, nous (Tommy Montpetit et David Fletcher) étions fort heureux de pouvoir nous exprimer lors des audiences publiques de la Commission de l’aménagement du territoire tenues à l’Assemblée nationale. Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM), formés de plus de 80 organisations, dont 16 partenaires municipaux, ont lancé un appel urgent afin que l’ile de Montréal et le Sud-Ouest du Québec comportent une ceinture verte — une composante intégrale et essentielle au nouveau plan d’aménagement et de développement du territoire. Dans le cas contraire, la perspective de l’existence d’une ceinture verte sera à tout jamais perdue. Les aires protégées en milieu terrestre ne représentent que 2,5 % de tout le territoire de la CMM.
 
Les partenaires exigent qu’une action politique soit rapidement prise pour protéger ce patrimoine naturel qui recèle la plus grande diversité au Québec et qui est menacé de disparition. Le PPÉAM insiste qu’un plan d’action pour une ceinture verte soit intégré dans le PMAD avant que ce dernier soit approuvé le 31 décembre. Ce plan d’action doit comporter des stratégies spécifiques, notamment : préserver un minimum de 12 % pour l’année 2015,  préserver également d’ici 2020,  17 % du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme zone cible pour le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal et assurer la restauration d’au moins 15 % de son écosystème en conformité avec les nouveaux objectifs de Nagoya.
Pour plus d’informations : 
Mémoire Projet du PMAD Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal PPÉAM.pdf
Un nombre inouï de personnes ont participé aux consultations du PMAD, pourtant l’avis gouvernemental a été transmis sans tenir compte des résultats de ces consultations.
Monsieur le Ministre, le PPEAM a été étonné que l’avis gouvernemental soit émis le 30 septembre au moment même où débutaient les consultations du PMAD, et ce, avant d’entendre les multiples points de vue des participants qui n’ont jamais été aussi omniprésents lors des audiences publiques. La CMM a dû doubler les séances de consultations pour accueillir les personnes ou regroupements qui désiraient se faire entendre; près de 400 mémoires ont été déposés. Manifestement, un grand nombre des participants ont présenté des arguments pertinents et irréfutables pour plaider en faveur de la sauvegarde des meilleures terres agricoles du Québec et de la protection des derniers milieux naturels, en exigeant la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal.
 
L’avis précise les ajustements qui seront apportés au PMAD. Le PPEAM a été ravi d’apprendre que le PMAD allait comporter des ajustements : « Certains ajustements demandés portent sur la délimitation des zones vouées à l'urbanisation pour les deux prochaines décennies et sur des mesures de protection des personnes, des biens et des milieux naturels. »* C’est une excellente nouvelle que le PPEAM applaudit, mais ces ajustements sont encore insuffisants.
 
Requête auprès du ministre.  Les objectifs suivants doivent bonifier le PMAD final :
-          maintenir un moratoire sur le dézonage agricole pour au moins les 20 prochaines années;
-          protéger 30 % de milieux naturels d’ici 2020;
-          augmenter le couvert forestier de la CMM d’un minimum de 30 % d’ici 2020;
-          protéger, conserver et restaurer les milieux humides de façon rigoureuse ;
- assurer la conservation et la mise en valeur des cours d’eau : fleuve, rivières, lacs et ruisseaux;
-          réaménager les nombreux terrains contaminés (brownfields) de la région qui offrent un fort potentiel économique, social et environnemental, afin de réduire la pression sur les milieux naturels et agricoles;
-          créer une ceinture verte de forêts, de milieux humides, de terres agricoles, de plaines inondables et d’iles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional – le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal –, et ce, en conformité avec les nouveaux objectifs de Nagoya.
 
Monsieur le Ministre, le PPEAM vous encourage vivement à intégrer dans le PMAD final, la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal en commençant par instaurer un réseau d’espaces naturels verts et bleus protégés dans tout le territoire de la CMM. Il faut créer une oasis verte au cœur du domaine écologique : des corridors verts ou trames vertes, reliant les parcs nature et les parcs urbains dans les zones urbaines, doivent faire partie intégrante de la ceinture verte. Tous les citadins en bénéficieraient, même ceux résidant dans les villes densément peuplées.
Les espaces verts urbains et la santé - Institut national de santé publique du Québec
 
Il faut éviter de jouer à saute-mouton avec l’étalement urbain en dehors de la CMM – En tant que ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, cette question relève de votre domaine, monsieur Lessard :   Le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal peut représenter une oasis verte dans toute la CMM, mais il ne doit pas devenir une zone enclavée. Une planification minutieuse doit au contraire restreindre un étalement urbain excessif au-delà des limites de la CMM et doit promouvoir la protection et la restauration des espaces naturels dans toute la zone ciblée pour la ceinture verte. Des corridors naturels reliant tous les sites à l’intérieur de la zone cible — qui devraient s’étendre jusqu’en Ontario et aux États-Unis — favoriseraient la prolifération et la croissance de la biodiversité. Le 2/3 de cette zone se situe en dehors de la CMM. Ce projet de parc vise le vaste domaine bioclimatique dont la superficie s’étend des Basses-Laurentides jusqu’à la frontière américaine et du Suroît à Sorel. Ce projet de conservation, unique en son genre, va permettre la sauvegarde d’une biodiversité incomparable au Québec.
 
Étant donné que l’adoption des modalités du PMAD est imminente, votre vigilance, vos interventions et votre leadership doivent garantir que l’impact de ce plan laissera une empreinte propice pour la postérité. Les résidants de la CMM, dont un grand nombre ont activement pris part aux consultations publiques, vivent maintenant dans l’attente et l’espoir, monsieur le ministre, d’une vision plus saine et durable pour l’avenir de leurs communautés.
 
Cordialement                                                                                                                                                 
Tommy Montpetit  
David Fletcher        
Porte-parole du PPÉAM
                                                                                                                                                                      
*(EXTRAIT : Communiqué de presse le 30 septembre 2011 Cabinet du ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire)
·          Le périmètre métropolitain, qui délimite l'espace alloué au développement tant résidentiel qu'économique, devra être établi sur l'horizon de 2031 en tenant compte de l'espace disponible, des besoins résidentiels et économiques (industriels et commerciaux) ainsi que des seuils minimaux de densité déterminés pour les différents secteurs. Cette approche vise une utilisation accrue des services de transport en commun, la rentabilisation des infrastructures et des équipements publics ainsi que la préservation de la zone agricole et des milieux naturels.
·          Des mesures additionnelles devront favoriser la protection des bois d'intérêt métropolitain ainsi que des zones naturelles qui jouent le rôle de corridor écologique.
·          Le contenu de la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables du gouvernement ainsi que les cotes de crue des zones inondables devront être indiqués comme contenu obligatoire minimal des schémas d'aménagement et de développement des MRC comprises dans le territoire métropolitain


Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal (PPÉAM)

Plus de quatre-vingts organismes se sont regroupés en partenariat pour créer le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. Le but de cette démarche collective est de sauvegarder un minimum de 12 % du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme du Sud-Ouest du Québec. Ce patrimoine naturel est menacé de disparition alors qu’il recèle la plus grande biodiversité au Québec. Le projet de parc vise ce vaste domaine écologique dont la superficie s’étend des Basses-Laurentides jusqu'à la frontière américaine et du Suroît à Sorel. Ce projet d’envergure compte établir une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec - une ceinture verte de forêts, de milieux humides, de terres agricoles, de plaines inondables et d'îles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional.

le 31 mai, 2011

 

LETTRE OUVERTE AU MINISTRE PIERRE ARCAND

 

Le PPÉAM applaudit au nouvel objectif de 12%, mais s’inquiète de l’absence d’audiences publiques dans le Sud-Ouest du Québec. 

 Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM), représentant plus de 80 organisations, dont 15 partenaires municipaux, se dédient à la création d’une ceinture verte pour l’Ile de Montréal et le Sud-Ouest du Québec et plus spécifiquement à la sauvegarde d’un minimum de 12% du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme. Le PPÉAM se doit de vous féliciter des orientations stratégiques annoncées dans le communiqué de presse du 18 mai 2011, qui permettront d’atteindre l’objectif visé, soit celui d’étendre le réseau d’aires protégées à 12 % de la superficie du territoire québécois d’ici 2015. Cette initiative permettra au Québec d’atteindre, bien avant 2020, l’objectif de 17% établi par la Convention de Nagoya sur la préservation de la biodiversité. Excellent nouvelle!

 Le Sud-Ouest du Québec est cependant exclu. La tenue d’audiences publiques a été annoncée dans ce même communiqué dont voici un extrait : « Au cours des deux prochaines années, le gouvernement prévoit tenir trois audiences publiques dans les régions de la Côte-Nord, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l’Abitibi-Témiscamingue pour donner un statut permanent à 26 aires protégées projetées ». Aucune audience publique n’est prévue dans le Sud-Ouest qui recèle la plus grande biodiversité au Québec et dont ce patrimoine naturel est menacé de disparition. Cette omission inquiète vivement le PPÉAM. 

 La considération d’une ceinture verte pourrait être perdue à tout jamais

Le partenariat insiste à ce que la création d’une ceinture verte pour l’Ile de Montréal et le Sud-Ouest du Québec fasse partie intégrante - et essentielle - du  nouveau plan d’aménagement présentement révisé  par les instances gouvernementales. Le Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sera adopté le 31 décembre 2011 et sera immuable au cours des cinq prochaines années. Les municipalités régionales de comté (MRC), les municipalités locales et les arrondissements, situés dans la zone cible de la ceinture verte, sont en voie de préparer leurs nouveaux plans d’urbanisme. Si la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal ne fait pas partie de ces plans d’aménagement, la perspective de l’existence d’une ceinture verte sera à tout jamais perdue. L’empiètement sur les espaces naturels au cours des années à venir ne laissera que très peu d’écosystème à protéger. Le « développement durable » sera donc un constat d’échec pour le Sud-Ouest du Québec qui comporte des caractéristiques écologiques uniques.  Pour plus d’informations : Mémoire Avant projet de Loi sur l'aménagement durable du territoire et l'urbanisme PPÉAM

* Mise à jour :Mémoire Projet du PMAD Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal PPÉAM
* Mise à jour :Présentation de notre mémoire au Plan métropolitain d'aménagement et de développement de la CMM

 La plus riche biodiversité de tout le Québec : Le domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme, zone cible pour le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal, possède la plus riche biodiversité de tout le Québec; toutefois 85% de son couvert forestier et 95% de ses milieux humides ont été anéantis et la plupart des ruisseaux modifiés. Les aires protégées en milieu terrestre ne représentent que 2,5% de tout le territoire de la CMM.

 Requête auprès du Ministre : Monsieur le Ministre, nous vous demandons de défendre ardemment la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal et d’établir des politiques gouvernementales axées sur des principes directeurs visant à augmenter les aires protégées du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme. Des fonds gouvernementaux substantiels doivent être consacrés à la préservation et la restauration d’au moins 15 % des aires dégradées afin d’atteindre les objectifs de Nagoya. La restauration le long des cours d’eau et des corridors naturels reliant les espaces protégés à l’intérieur du domaine bioclimatique, puis vers l’Ontario et les Etats-Unis, permettrait à la biodiversité de proliférer.

 Annonce : Anse à l’Orme et les terrains publiques administrés par la Société générale de financement (SGF). Le printemps dernier, 95 hectares des terres gouvernementales du Corridor écoforestier de la rivière à l'Orme ont été mis en vente. La communauté environnementale était outrée d’apprendre que ce fragile écosystème comportant la seule rivière à l’intérieur de l’Ile de Montréal - considérée comme une richesse patrimoniale - serait à tout jamais perdu. Le Corridor écoforestier de la rivière à l'Orme représente une caractéristique exceptionnelle sur le plan de la biodiversité au sein de la Métropole et sera une composante essentielle du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. Étant conscient qu’une décision sera publiquement annoncée sous peu, le PPÉAM vous prie Monsieur Arcand, de préserver l’ensemble de ces terres qui sont d’une valeur écologique inestimable.

 Cordialement

 Tommy Montpetit & David Fletcher     Porte-parole du PPÉAM

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Communiqué de presse                                                                           pour diffusion immédiate

 

Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal

 

Les maires et conseillers se prononcent en faveur du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal.

La Fondation David Suzuki s’est jointe à la cause.

 

Montréal, le 11 septembre 2010, Conférence de presse et pique-nique Aujourd’hui au Parc Lafontaine, les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM) se réunissent pour célébrer l’Année Internationale de la Biodiversité2010 et promouvoir la création d’une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec. Les rangs du PPÉAM s’agrandissent, plus de quatre-vingts (80) organismes partenaires, le double depuis son lancement en 2007. Quatorze (14) villes et arrondissements se joignent au partenariat, Ahuntsic-Cartierville, Beaconsfield, Boisbriand, Boucherville, Brossard, Côte Saint-Luc, Hudson, Longueuil, Montreal-Ouest, Plateau Mont-Royal, Rosemont--La Petite-Patrie, Sainte-Anne-de-Bellevue, Senneville, et Westmount.

 

Au micro à 13h. En tant que Maître de cérémonie, Monsieur Thomas Mulcair, Ministre du Développement durable de l’Environnement et des Parcs de 2003 à 2006, va présenter les maires et conseillers qui prendront la parole en faveur du projet du ParcÉcologique de l’Archipel de Montréal et annoncer que la prestigieuse Fondation David Suzuki s’est jointe à la cause. Monsieur Jean-Patrick Toussaint, Chef, Projets Scientifiques de la Fondation, sera l’invité spécial de l’événement.

 

Des Basses-Laurentides à la frontière des États-Unis – De Sorel à la région du Suroit

Le but de cette démarche collective est de sauvegarder un minimum de 12 % du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme du Sud-Ouest du Québec. Ce patrimoine naturel est menacé de disparition alors qu’il fait l’objet de la plus grande biodiversité au Québec. Le projet de parc vise ce vaste domaine écologique dont la superficie s’étend des Basses-Laurentides jusqu'à la frontière américaine et du Suroît à Sorel. Ce projet d’envergure compte établir une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec - une ceinture verte de forêts, de milieux humides, de plaines inondables et d'îles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional.

 

Il est temps d’agir – la dégradation se poursuit.

Le domaine bioclimatique, zone cible pour le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal, possède la plus riche biodiversité de tout le Québec; toutefois 85% de sa couverture forestière et 95% de ses milieux humides ont été anéantis, et la plupart des ruisseaux ont été modifiés. Cette zone a subi la plus grande perte et fragmentation d’habitats, et comporte le plus grand nombre de plantes et d’animaux menacés dans tout le Québec. Seulement 3.4% du domaine est protégé comparativement à la norme internationale de 12 %. La ville de Montréal n’a protégé que 5,2% de toute l’île de Montréal en milieux naturels; 9.6% du territoire comporte des sols contaminés.

 

Tout n’est pas perdu. Plusieurs villes en sont la preuve dont, Ottawa, Toronto, Vancouver, et Longueuil.

Les ceintures vertes d’Ottawa et de Vancouver sont reconnues comme modèles de réussite à travers l’Amérique du Nord. Toronto protège ses bassins versants depuis 1954. Depuis 2005, l’Ontario et Toronto ont créé une ceinture verte de 728,000 hectares. Sur la scène locale, l’Agglomération de Longueuil est devenue un leader à l’avant-garde de la protection des milieux naturels en assurant la préservation remarquable de 13% de son territoire.

 

Le Québec et le Canada doivent honorer leurs engagements face à la Convention sur la biodiversité 

Le PPÉAM s’inquiète de voir disparaître rapidement les milieux naturels. Ils demandent donc que les gouvernements fédéral et provincial remplissent leurs engagements légaux concernant la Convention sur la biodiversité des Nations Unies signée en 1992 - lorsque monsieur Jean Charest occupait le poste de Ministre de l’environnement au gouvernement fédéral - et appuyée par l’Assemblée nationale. L’ONU signale que des gouvernements à travers la planète n’ont pas réussi à respecter leurs obligations de « l’Objectif 2010 », année cible pour réduire la perte de la biodiversité et la modification des habitats, maintenir l’intégrité des écosystèmes, etc. Aujourd’hui, tout comme il l’a fait le 1er octobre 2007, le PPEAM exige la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal, un moment tout à fait approprié pour appliquer les règles internationales, surtout au cours de l’Année Internationale de la Biodiversité.

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Pochette de presse 09 11 2010

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Les Partenaires Municipaux du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal Parc Lafontaine le 11 septembre 2010

Au micro : Maître de cérémonie - Monsieur Thomas Mulcair - Ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs 2003-06, Député, Outremont, Chef-adjoint du NPD

De gauche à droit : homme non identifié, conseillère Anne Barabé, (Boucherville), femme non identifiée, conseiller Wade Staddon, (Beaconsfield), conseiller Ryan Young, (Sainte-Anne-de-Bellevue), conseillère Diane Piacente, (Hudson), conseillère Julie Tasker-Brown, (Montréal-Ouest), conseiller Alex Norris (caché), (Plateau-Mont-Royal), conseiller Dennis Dicks (caché), Senneville, conseillère Josée Duplessis, (Plateau-Mont-Royal), maire Luc Ferrandez, (Plateau Mont-Royal), conseiller François Limoges, (Rosemont-La Petite-Patrie), maire Pierre Gagnier, (Ahuntsic-Cartierville), conseiller Albert Beaudry, (Longueuil), maire suppléant Zaki Thomas, (Brossard), conseillère Monique Bastien, (Longueuil), Jean-Patrick Tousainte, (Fondation David Suzuki), David Fletcher, (porte parole du PPEAM).

Absents de la photo : conseillère Theodora Samiotis, (Westmount), conseiller Alexandre Plante (Brossard), conseillère Dida Berku, (Côte Saint-Luc), conseiller Richard Bergeron, (Plateau-Mont-Royal, Chef, Projet Montréal).

Photo : Tommy Monpetit 2010. Composition : Glenn Garner

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Les partenaires lancent le projet de créer le

Parc Écologique de l’Archipel de Montréal

 

Montréal, le 1er octobre 2007- Pour la première fois, 42 organismes de la grande région montréalaise préoccupés par l’avenir des milieux naturels unissent leurs forces pour demander la protection des derniers milieux naturels du domaine bioclimatique de l’Érablière à caryer en une vaste zone de conservation. Le but de cette démarche collective est de créer un nouveau parc national, le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal, pour préserver les derniers espaces naturels dans le sud-ouest du Québec. Les partenaires invitent aujourd’hui tous les paliers de gouvernement à appuyer le projet de parc afin d’assurer qu’un minimum de 12% de ce domaine écologique soit protégé à perpétuité. Les organismes demandent qu’une action politique soit rapidement entreprise pour protéger concrètement ce patrimoine naturel menacé de disparition, alors qu’il recèle la plus grande biodiversité au Québec.

 

De Mirabel à la frontière des États-Unis – De Sorel à la région du Suroit

Depuis des années, des citoyens et des organismes travaillent pour qu’un tel parc voit le jour. Les milieux naturels feront partie d’un nouveau concept unique visant à protéger et à mettre en valeur une mosaïque de forêts, de milieux humides, de corridors verts et d’îles reliés entre eux par les grands cours d’eau qui sillonnent le Québec méridional afin de créer le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. À ce jour, plus de 100 sites d’importance ont déjà été identifiés dans la zone de conservation ciblée qui se situe dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres à partir du centre de l’Île de Montréal.

 

La région métropolitaine québécoise accuse un grave retard

 

Montréal est classée bonne dernière parmi quatorze autres villes canadiennes pour la superficie d’espaces verts per capita, ce qui n’est pas étonnant quand on constate que seulement un peu plus de 3% du territoire naturel Montréalais est actuellement protégé, 0,73% du territoire de Laval et 3,69% pour la Montérégie. Quand aux régions du Suroît et Mirabel-Blainville, les pressions sur leur territoire sont énormes avec l’augmentation de plus de 30% de leur population au cours des cinq dernières années. En comparaison, Toronto possède déjà depuis 1954 un programme pour la protection du bassin versant de la région métropolitaine. Ainsi en 2005, l’Ontario s’est doté d’une immense ceinture verte (environ 720 000 hectares) dans la région. Quand à la Colombie-Britannique, il y a trente ans de cela, cinq millions d’hectares ont été mis de côté pour protéger les terres agricoles et les milieux naturels autour des centres urbains. La ceinture verte à l’intérieur et autour de Vancouver est reconnue comme un modèle de réussite à travers l’Amérique du Nord.

 

Le Québec et le Canada doivent honorer leurs engagements légaux face à la Convention sur la biodiversité

Les organismes partenaires et tous les citoyens qu’ils représentent s’inquiètent de voir disparaître rapidement les milieux naturels qui les entourent comme ils s’inquiètent des changements climatiques. Ils demandent donc que les gouvernements fédéral et provincial remplissent leurs engagements concernant la Convention sur la biodiversité des Nations Unies, signée en 1992, alors que monsieur Jean Charest occupait le poste de Ministre de l’environnement au gouvernement fédéral. Cette convention a été par ailleurs appuyée par l’Assemblée nationale du Québec. Ces engagements doivent conduire ultimement à mieux protéger la biodiversité sur l’ensemble du territoire. Les organismes partenaires sont convaincus que la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal permettrait de remplir ces engagements.

 

Le regroupement de partenaires aujourd’hui formé invitent tous les organismes intéressés par ce projet à se joindre à eux pour le mener à bien. Ce lancement n’est évidemment que le début des démarches collectives visant la protection et la mise en valeur réelle des milieux naturels de la région.
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