Aux partenaires et amis du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal
Excellentes nouvelles!
Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM) unissent leur force à celle des leaders importants de la communauté environnementale afin que le projet de la ceinture verte du Grand Montréal se réalise d’ici cinq ans. Le prestige, l’expertise et les ressources de ces acteurs seront essentiels pour mener ce projet à terme. Le PPÉAM fournit l’énergie et le soutien de plus de 100 partenaires à l’échelle locale, incluant 17 partenaires municipaux, recrutés depuis 2003, pour soutenir cette nouvelle initiative. (Voir http://www.ceintureverte.org/ )Une ceinture verte pour Montréal… SVP!
L’automne dernier, le PPEAM mobilisait les citoyens afin d’exiger la création d’une ceinture verte lors des consultations publiques sur le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Le public a répondu de façon incroyable en assistant massivement à ces consultations : le cri du cœur en faveur de la protection des espaces verts et bleus était manifestement indéniable.
Approuvé le 8 décembre 2011, le PMAD promeut la création d’une ceinture verte ou « trame verte et bleue » et s’engage non seulement à la protection des milieux naturels sur 17 % du territoire métropolitain d’ici 2020, mais aussi à ce que les politiques de restauration atteignent 30 % du couvert forestier régional, et ce, en conformité avec les objectifs fixés par la Convention de Nagoya. Les déclarations officielles des mois de février et juin respectivement en font foi : l’instauration d’une réserve écologique assurera la préservation des 3 grandes îles de la Rivière-des-Mille-Îles, des îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre; une piste cyclable, incluant un sentier pédestre, reliera Oka au Mont-Saint-Hilaire, un volet majeur de la trame verte et bleue métropolitaine.
Malheureusement, cela continue comme si de rien n’était…
Malgré l’instauration du PMAD, le développement des terrains vierges se poursuit à un rythme alarmant. Des citoyens de Saint-Bruno, Carignan, Otterburn Park, Longueuil et ceux de l’ouest de l’Ile de Montréal et de Laval luttent pour préserver leurs forêts et leurs milieux humides – des éléments écologiques essentiels à la création de la ceinture verte.
Cependant, un nouvel espoir...
Le PPÉAM applaudit la nomination de M. Daniel Breton à titre de ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs ainsi que la nomination de M. Scott McKay en tant qu’adjoint parlementaire pour les dossiers de la faune et des parcs. Le PPÉAM ne peut que s’en réjouir étant convaincu que la prise de mesures immédiates permettra de protéger, préserver et rétablir l’héritage naturel du Québec méridional, zone négligée depuis des décennies.
Des nouveaux partenaires
En mai dernier, la Ville de Montréal - incluant son agglomération - est devenue le 100e partenaire du PPÉAM. Les autres nouveaux partenaires sont : Marcher la région, Triangle vert Québec, Greening Marianopolis, le Regroupement des citoyens pour la sauvegarde de la Forêt des Hirondelles, le Comité Vert l’Avenir et le Centre d'interprétation du milieu écologique (CIME) du Haut-Richelieu. Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal les accueillent tous chaleureusement au sein du partenariat.
Comité du PPÉAM
Tommy Montpetit et David Fletcher (porte-parole), Sylvia Oljemark, Glenn Garner, Philippe Blais et Maxime Tremblay
Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal
Montréal, novembre 2012
Montréal, le 29 septembre 2012
Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal (PPÉAM)
Plus de cent organismes se sont regroupés en partenariat pour créer le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. Le but de cette démarche collective est de sauvegarder un minimum de 17 % du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme du Sud-Ouest du Québec. Ce patrimoine naturel est menacé de disparition alors qu’il recèle la plus grande biodiversité au Québec. Le projet de parc vise ce vaste domaine écologique dont la superficie s’étend des Basses-Laurentides jusqu'à la frontière américaine et du Suroît à Sorel. Ce projet d’envergure compte établir une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec - une ceinture verte de forêts, de milieux humides, de terres agricoles, de plaines inondables et d'îles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional.
LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DANIEL BRETON
FÉLICITATIONS !
Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM), représentant plus de 100 organisations, dont 17 partenaires municipaux, se dédient à la création d’une ceinture verte pour le Grand Montréal et le Sud-Ouest du Québec. Le PPÉAM tient à vous féliciter pour votre nomination à titre de ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs ainsi que la nomination de M. Scott McKay en tant qu’adjoint parlementaire pour les dossiers de la faune et des parcs.
Le PPÉAM applaudit les gestes courageux que le gouvernement de la première ministre, Pauline Marois, a posés dès les premiers jours de son mandat notamment : l’arrêt de l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 et l’annulation du plan de relance de la mine Jeffrey d’Asbestos.
Le nouveau gouvernement du Québec vient de redonner à l’environnement ses lettres de noblesse. Le PPÉAM ne peut que s’en réjouir étant convaincu que la prise de mesures immédiate permettra de protéger, préserver et rétablir l’héritage naturel du Québec méridional, zone négligée depuis des décennies. Le PPÉAM est très confiant que les engagements de la plate-forme électorale du Parti Québécois en 2008 seront mis de l’avant :
La protection de nos espaces verts
Le Parti Québécois réitère son objectif à l’effet de protéger 12 %* du territoire naturel du Québec, notamment dans la zone méridionale du Québec. Cette zone, d’une très grande biodiversité, s’étend des contreforts des Laurentides jusqu’aux frontières américaines et de Sorel à l’Outaouais. Bien que représentant un formidable défi, sa sauvegarde est d’autant plus importante que cette zone est habitée par une population très dense. À l’heure actuelle, seulement 4 % de cette zone est protégée. La protection de cette zone assurera pour les générations présente et future l’accès à des espaces naturels extrêmement riches en faune et en flore et permettra aussi de relier ces zones protégées au riche corridor appalachien. (*17 % est le nouvel objectif de Nagoya)
http://pq.org/actualite/communiques/des_actions_concretes_pour_l_environnement
La première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, à l’occasion de la présentation du nouveau Conseil des ministres, a mandaté M. Breton « de tracer le chemin d’un pays que nous voulons vert et bleu ». Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM) félicitent chaleureusement Madame Marois pour ses engagements en matière d’environnement et pour le choix judicieux des membres de son Cabinet.
Cordialement
Tommy Montpetit
David Fletcher
Porte-parole du PPÉAM
Communiqué de presse
Communiqué de presse
pour diffusion immédiate
Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM)
Les Partenaires encouragent la Communauté métropolitaine de Montréal à adopter un Plan métropolitain d'aménagement et de développement ambitieux pour les milieux naturels
Montréal, le 1er décembre 2011 - Au terme du processus de consultations publiques qui a su inspirer une participation record, le PPÉAM, formé de plus de 90 organisations, demande à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’adopter un Plan ambitieux à l’égard des milieux naturels et des espaces verts et bleus en général. Plusieurs partenaires, entres autres, ont plaidé pour la protection des derniers espaces verts et bleus de la CMM, en exigeant la création d’une ceinture verte et d’un réseau vert de forêts, de milieux humides, de terres agricoles, de plaines inondables et d’iles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional – le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. La CMM est à quelques jours de se doter d’un Plan qui pourrait véritablement donner le coup d’envoi à des mesures permettant la préservation d’une vaste zone de conservation pour la région métropolitaine de Montréal, comme c’est déjà le cas pour d’autres grandes métropoles mondiales.
Les Partenaires plaident en faveur de la zone agricole et pour la restauration des écosystèmes détériorés. Le PPÉAM encourage aussi vivement la CMM à être encore plus ambitieuse, soit de bonifier le PMAD en faveur d’un moratoire sur le dézonage agricole pour au moins les 20 prochaines années. En plus des mesures de conservation et de reboisement, le PMAD se doit d’inclure des plans de restauration des milieux humides et cours d’eau dégradés en plus des terrains contaminés afin d’assurer la restauration d’au moins 15 % de l’écosystème en conformité avec les nouveaux objectifs de Nagoya. Le réaménagement des nombreux terrains contaminés (brownfields) de la région offrent un fort potentiel économique, social et environnemental, afin de réduire la pression sur les milieux naturels et agricoles.
« Il est de plus en plus établi que les milieux naturels procurent à la collectivité une gamme de bienfaits économiques et sociaux fournis par la création, la préservation et l’intendance du capital naturel », a déclaré M. Karel Mayrand , directeur général de Fondation David Suzuki pour le Québec, « La Fondation David Suzuki a évalué, à l’aide d’experts, la valeur des biens et services écologiques fournis par les milieux naturels des régions de Toronto et de Vancouver, qui a été établie à $3,487 et $3,880 par hectare par année, respectivement. Ces valeurs, qui peuvent être transposées aux milieux naturels de la région métropolitaine de Montréal, ne représentent qu’une fraction de la valeur totale des biens et services écologiques que les écosystèmes naturels apportent à la collectivité métropolitaine de Montréal ».
M. Guy Garand, directeur général du Conseil régional de l'environnement de Laval, a pour sa part constaté, « que le développement immobilier et routier en dehors des zones urbaines est réalisé au détriment des milieux naturels et des territoires agricoles. Dans les quatre dernières décennies, la CMM a subi une perte et une altération accélérées de ses milieux naturels. Cela a pour effet de nuire à notre santé, de diminuer notre capital naturel et d’entraîner une perte économique des services rendus par les milieux naturels.» M. Garand a souligné, « que les trois grandes Îles de la rivière des Mille-Îles et la rivière des Mille-Îles sont des écosystèmes uniques de la région métropolitaine de Montréal, elles doivent être incluses dans le PMAD ».
« Plusieurs villes à travers le monde se sont déjà dotées de ceintures vertes, notamment Londres, Berlin, Amsterdam, Portland en Oregon, Vancouver. Montréal a la possibilité et la responsabilité de le faire aussi. Cette ceinture doit être accompagnée d’une trame verte constituée de corridors verts pénétrant les zones densément urbanisées, permettant ainsi une meilleure circulation de la biodiversité et offrant à la population urbaine un accès de proximité à la nature », a pour sa part affirmé Mme Coralie Deny, directrice générale du Conseil régional de l'environnement de Montréal.
Dans le même sens, M. Patrick Asch, directeur d’Héritage Laurentien, a déclaré, « Il faut que la CMM prenne les mesures nécessaires pour protéger et naturaliser les derniers espaces verts urbains. » M. Asch a ajouté « Les résidents réclament de plus en plus un accès à des milieux à caractère naturel. Perdre par exemple un site facile à naturaliser tel le terrain Meadowbrook serait, pour des communautés ayant souffert de problématiques d’urbanisation majeures, une injustice environnementale incroyable. Nos communautés urbaines méritent de pouvoir bénéficier des mêmes types d’accès à la nature que tout autre résident de la CMM ».
M. David Fletcher, vice-président de la Coalition Verte, a poursuivi, « Comme Mme Helen Fotopulos, présidente de la commission de l’aménagement, l’a dit dans le rapport de consultation du PMAD, Au chapitre de la fiscalité municipale, nous constatons que le cadre actuel n’est pas adapté à une gestion durable de l’urbanisation. - Nous sommes d’accord avec le fait qu’un développement métropolitain durable requiert un nouveau modèle de fiscalité municipale qui permettrait de préserver notre capital naturel ».
En conclusion, pour sa part, M. Tommy Montpetit, porte-parole du PPÉAM, déclare, « Il faut une protection forte pour notre patrimoine naturel; quelque chose que nous pourrons léguer aux générations futures. Le temps est venu pour la CMM d'adopter un PMAD ambitieux pour la sauvegarde des derniers espaces naturels de toute la région métropolitaine — urbain et périurbain ».
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Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal (PPÉAM)
Plus de quatre-vingts organismes se sont regroupés en partenariat pour créer le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. Le but de cette démarche collective est de sauvegarder un minimum de 12 % du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme du Sud-Ouest du Québec. Ce patrimoine naturel est menacé de disparition alors qu’il recèle la plus grande biodiversité au Québec. Le projet de parc vise ce vaste domaine écologique dont la superficie s’étend des Basses-Laurentides jusqu'à la frontière américaine et du Suroît à Sorel. Ce projet d’envergure compte établir une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec - une ceinture verte de forêts, de milieux humides, de terres agricoles, de plaines inondables et d'îles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional.
le 31 mai, 2011
LETTRE OUVERTE AU MINISTRE PIERRE ARCAND
Le PPÉAM applaudit au nouvel objectif de 12%, mais s’inquiète de l’absence d’audiences publiques dans le Sud-Ouest du Québec.
Les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM), représentant plus de 80 organisations, dont 15 partenaires municipaux, se dédient à la création d’une ceinture verte pour l’Ile de Montréal et le Sud-Ouest du Québec et plus spécifiquement à la sauvegarde d’un minimum de 12% du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme. Le PPÉAM se doit de vous féliciter des orientations stratégiques annoncées dans le communiqué de presse du 18 mai 2011, qui permettront d’atteindre l’objectif visé, soit celui d’étendre le réseau d’aires protégées à 12 % de la superficie du territoire québécois d’ici 2015. Cette initiative permettra au Québec d’atteindre, bien avant 2020, l’objectif de 17% établi par la Convention de Nagoya sur la préservation de la biodiversité. Excellent nouvelle!
Le Sud-Ouest du Québec est cependant exclu. La tenue d’audiences publiques a été annoncée dans ce même communiqué dont voici un extrait : « Au cours des deux prochaines années, le gouvernement prévoit tenir trois audiences publiques dans les régions de la Côte-Nord, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l’Abitibi-Témiscamingue pour donner un statut permanent à 26 aires protégées projetées ». Aucune audience publique n’est prévue dans le Sud-Ouest qui recèle la plus grande biodiversité au Québec et dont ce patrimoine naturel est menacé de disparition. Cette omission inquiète vivement le PPÉAM.
La considération d’une ceinture verte pourrait être perdue à tout jamais
Le partenariat insiste à ce que la création d’une ceinture verte pour l’Ile de Montréal et le Sud-Ouest du Québec fasse partie intégrante - et essentielle - du nouveau plan d’aménagement présentement révisé par les instances gouvernementales. Le Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sera adopté le 31 décembre 2011 et sera immuable au cours des cinq prochaines années. Les municipalités régionales de comté (MRC), les municipalités locales et les arrondissements, situés dans la zone cible de la ceinture verte, sont en voie de préparer leurs nouveaux plans d’urbanisme. Si la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal ne fait pas partie de ces plans d’aménagement, la perspective de l’existence d’une ceinture verte sera à tout jamais perdue. L’empiètement sur les espaces naturels au cours des années à venir ne laissera que très peu d’écosystème à protéger. Le « développement durable » sera donc un constat d’échec pour le Sud-Ouest du Québec qui comporte des caractéristiques écologiques uniques. Pour plus d’informations : Mémoire Avant projet de Loi sur l'aménagement durable du territoire et l'urbanisme PPÉAM
* Mise à jour :Mémoire Projet du PMAD Partenaires du Parc Écologique de l'Archipel de Montréal PPÉAM
* Mise à jour :Présentation de notre mémoire au Plan métropolitain d'aménagement et de développement de la CMM
La plus riche biodiversité de tout le Québec : Le domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme, zone cible pour le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal, possède la plus riche biodiversité de tout le Québec; toutefois 85% de son couvert forestier et 95% de ses milieux humides ont été anéantis et la plupart des ruisseaux modifiés. Les aires protégées en milieu terrestre ne représentent que 2,5% de tout le territoire de la CMM.
Requête auprès du Ministre : Monsieur le Ministre, nous vous demandons de défendre ardemment la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal et d’établir des politiques gouvernementales axées sur des principes directeurs visant à augmenter les aires protégées du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme. Des fonds gouvernementaux substantiels doivent être consacrés à la préservation et la restauration d’au moins 15 % des aires dégradées afin d’atteindre les objectifs de Nagoya. La restauration le long des cours d’eau et des corridors naturels reliant les espaces protégés à l’intérieur du domaine bioclimatique, puis vers l’Ontario et les Etats-Unis, permettrait à la biodiversité de proliférer.
Annonce : Anse à l’Orme et les terrains publiques administrés par la Société générale de financement (SGF). Le printemps dernier, 95 hectares des terres gouvernementales du Corridor écoforestier de la rivière à l'Orme ont été mis en vente. La communauté environnementale était outrée d’apprendre que ce fragile écosystème comportant la seule rivière à l’intérieur de l’Ile de Montréal - considérée comme une richesse patrimoniale - serait à tout jamais perdu. Le Corridor écoforestier de la rivière à l'Orme représente une caractéristique exceptionnelle sur le plan de la biodiversité au sein de la Métropole et sera une composante essentielle du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. Étant conscient qu’une décision sera publiquement annoncée sous peu, le PPÉAM vous prie Monsieur Arcand, de préserver l’ensemble de ces terres qui sont d’une valeur écologique inestimable.
Cordialement
Tommy Montpetit & David Fletcher Porte-parole du PPÉAM
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Communiqué de presse pour diffusion immédiate
Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal
Les maires et conseillers se prononcent en faveur du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal.
La Fondation David Suzuki s’est jointe à la cause.
Montréal, le 11 septembre 2010, Conférence de presse et pique-nique – Aujourd’hui au Parc Lafontaine, les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM) se réunissent pour célébrer l’Année Internationale de la Biodiversité2010 et promouvoir la création d’une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec. Les rangs du PPÉAM s’agrandissent, plus de quatre-vingts (80) organismes partenaires, le double depuis son lancement en 2007. Quatorze (14) villes et arrondissements se joignent au partenariat, Ahuntsic-Cartierville, Beaconsfield, Boisbriand, Boucherville, Brossard, Côte Saint-Luc, Hudson, Longueuil, Montreal-Ouest, Plateau Mont-Royal, Rosemont--La Petite-Patrie, Sainte-Anne-de-Bellevue, Senneville, et Westmount.
Au micro à 13h. En tant que Maître de cérémonie, Monsieur Thomas Mulcair, Ministre du Développement durable de l’Environnement et des Parcs de 2003 à 2006, va présenter les maires et conseillers qui prendront la parole en faveur du projet du ParcÉcologique de l’Archipel de Montréal et annoncer que la prestigieuse Fondation David Suzuki s’est jointe à la cause. Monsieur Jean-Patrick Toussaint, Chef, Projets Scientifiques de la Fondation, sera l’invité spécial de l’événement.
Des Basses-Laurentides à la frontière des États-Unis – De Sorel à la région du Suroit
Le but de cette démarche collective est de sauvegarder un minimum de 12 % du domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme du Sud-Ouest du Québec. Ce patrimoine naturel est menacé de disparition alors qu’il fait l’objet de la plus grande biodiversité au Québec. Le projet de parc vise ce vaste domaine écologique dont la superficie s’étend des Basses-Laurentides jusqu'à la frontière américaine et du Suroît à Sorel. Ce projet d’envergure compte établir une ceinture verte pour Montréal et le Sud-Ouest du Québec - une ceinture verte de forêts, de milieux humides, de plaines inondables et d'îles, tous reliés par les corridors verts, les ruisseaux et les grandes rivières qui sillonnent le Québec méridional.
Il est temps d’agir – la dégradation se poursuit.
Le domaine bioclimatique, zone cible pour le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal, possède la plus riche biodiversité de tout le Québec; toutefois 85% de sa couverture forestière et 95% de ses milieux humides ont été anéantis, et la plupart des ruisseaux ont été modifiés. Cette zone a subi la plus grande perte et fragmentation d’habitats, et comporte le plus grand nombre de plantes et d’animaux menacés dans tout le Québec. Seulement 3.4% du domaine est protégé comparativement à la norme internationale de 12 %. La ville de Montréal n’a protégé que 5,2% de toute l’île de Montréal en milieux naturels; 9.6% du territoire comporte des sols contaminés.
Tout n’est pas perdu. Plusieurs villes en sont la preuve dont, Ottawa, Toronto, Vancouver, et Longueuil.
Les ceintures vertes d’Ottawa et de Vancouver sont reconnues comme modèles de réussite à travers l’Amérique du Nord. Toronto protège ses bassins versants depuis 1954. Depuis 2005, l’Ontario et Toronto ont créé une ceinture verte de 728,000 hectares. Sur la scène locale, l’Agglomération de Longueuil est devenue un leader à l’avant-garde de la protection des milieux naturels en assurant la préservation remarquable de 13% de son territoire.
Le Québec et le Canada doivent honorer leurs engagements face à la Convention sur la biodiversité
Le PPÉAM s’inquiète de voir disparaître rapidement les milieux naturels. Ils demandent donc que les gouvernements fédéral et provincial remplissent leurs engagements légaux concernant la Convention sur la biodiversité des Nations Unies signée en 1992 - lorsque monsieur Jean Charest occupait le poste de Ministre de l’environnement au gouvernement fédéral - et appuyée par l’Assemblée nationale. L’ONU signale que des gouvernements à travers la planète n’ont pas réussi à respecter leurs obligations de « l’Objectif 2010 », année cible pour réduire la perte de la biodiversité et la modification des habitats, maintenir l’intégrité des écosystèmes, etc. Aujourd’hui, tout comme il l’a fait le 1er octobre 2007, le PPEAM exige la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal, un moment tout à fait approprié pour appliquer les règles internationales, surtout au cours de l’Année Internationale de la Biodiversité.
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Au micro : Maître de cérémonie - Monsieur Thomas Mulcair - Ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs 2003-06, Député, Outremont, Chef-adjoint du NPDDe gauche à droit : homme non identifié, conseillère Anne Barabé, (Boucherville), femme non identifiée, conseiller Wade Staddon, (Beaconsfield), conseiller Ryan Young, (Sainte-Anne-de-Bellevue), conseillère Diane Piacente, (Hudson), conseillère Julie Tasker-Brown, (Montréal-Ouest), conseiller Alex Norris (caché), (Plateau-Mont-Royal), conseiller Dennis Dicks (caché), Senneville, conseillère Josée Duplessis, (Plateau-Mont-Royal), maire Luc Ferrandez, (Plateau Mont-Royal), conseiller François Limoges, (Rosemont-La Petite-Patrie), maire Pierre Gagnier, (Ahuntsic-Cartierville), conseiller Albert Beaudry, (Longueuil), maire suppléant Zaki Thomas, (Brossard), conseillère Monique Bastien, (Longueuil), Jean-Patrick Tousainte, (Fondation David Suzuki), David Fletcher, (porte parole du PPEAM).
Absents de la photo : conseillère Theodora Samiotis, (Westmount), conseiller Alexandre Plante (Brossard), conseillère Dida Berku, (Côte Saint-Luc), conseiller Richard Bergeron, (Plateau-Mont-Royal, Chef, Projet Montréal).
Photo : Tommy Monpetit 2010. Composition : Glenn Garner
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Les partenaires lancent le projet de créer le
Parc Écologique de l’Archipel de Montréal
Montréal, le 1er octobre 2007- Pour la première fois, 42 organismes de la grande région montréalaise préoccupés par l’avenir des milieux naturels unissent leurs forces pour demander la protection des derniers milieux naturels du domaine bioclimatique de l’Érablière à caryer en une vaste zone de conservation. Le but de cette démarche collective est de créer un nouveau parc national, le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal, pour préserver les derniers espaces naturels dans le sud-ouest du Québec. Les partenaires invitent aujourd’hui tous les paliers de gouvernement à appuyer le projet de parc afin d’assurer qu’un minimum de 12% de ce domaine écologique soit protégé à perpétuité. Les organismes demandent qu’une action politique soit rapidement entreprise pour protéger concrètement ce patrimoine naturel menacé de disparition, alors qu’il recèle la plus grande biodiversité au Québec.
Depuis des années, des citoyens et des organismes travaillent pour qu’un tel parc voit le jour. Les milieux naturels feront partie d’un nouveau concept unique visant à protéger et à mettre en valeur une mosaïque de forêts, de milieux humides, de corridors verts et d’îles reliés entre eux par les grands cours d’eau qui sillonnent le Québec méridional afin de créer le Parc Écologique de l’Archipel de Montréal. À ce jour, plus de 100 sites d’importance ont déjà été identifiés dans la zone de conservation ciblée qui se situe dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres à partir du centre de l’Île de Montréal.
La région métropolitaine québécoise accuse un grave retard
Montréal est classée bonne dernière parmi quatorze autres villes canadiennes pour la superficie d’espaces verts per capita, ce qui n’est pas étonnant quand on constate que seulement un peu plus de 3% du territoire naturel Montréalais est actuellement protégé, 0,73% du territoire de Laval et 3,69% pour la Montérégie. Quand aux régions du Suroît et Mirabel-Blainville, les pressions sur leur territoire sont énormes avec l’augmentation de plus de 30% de leur population au cours des cinq dernières années. En comparaison, Toronto possède déjà depuis 1954 un programme pour la protection du bassin versant de la région métropolitaine. Ainsi en 2005, l’Ontario s’est doté d’une immense ceinture verte (environ 720 000 hectares) dans la région. Quand à la Colombie-Britannique, il y a trente ans de cela, cinq millions d’hectares ont été mis de côté pour protéger les terres agricoles et les milieux naturels autour des centres urbains. La ceinture verte à l’intérieur et autour de Vancouver est reconnue comme un modèle de réussite à travers l’Amérique du Nord.
Le Québec et le Canada doivent honorer leurs engagements légaux face à la Convention sur la biodiversité
Les organismes partenaires et tous les citoyens qu’ils représentent s’inquiètent de voir disparaître rapidement les milieux naturels qui les entourent comme ils s’inquiètent des changements climatiques. Ils demandent donc que les gouvernements fédéral et provincial remplissent leurs engagements concernant la Convention sur la biodiversité des Nations Unies, signée en 1992, alors que monsieur Jean Charest occupait le poste de Ministre de l’environnement au gouvernement fédéral. Cette convention a été par ailleurs appuyée par l’Assemblée nationale du Québec. Ces engagements doivent conduire ultimement à mieux protéger la biodiversité sur l’ensemble du territoire. Les organismes partenaires sont convaincus que la création du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal permettrait de remplir ces engagements.
Le regroupement de partenaires aujourd’hui formé invitent tous les organismes intéressés par ce projet à se joindre à eux pour le mener à bien. Ce lancement n’est évidemment que le début des démarches collectives visant la protection et la mise en valeur réelle des milieux naturels de la région.
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